Ne dit-on pas que la aptience est mère de toutes les vertues?
Pour acheter un logement, les Français veulent prendre leur temps. Les potentiel acquéreurs visitent ainsi en muyenne six biens avant de conclure une transaction, selon une étude du Crédit Foncier. Les Français attendent en moyenne 4,7 mois entre le début de leurs recherches et la siganture du compromis de vente. Une durée plutôt longue car, d'ordinaire, un logement se vend entre deux et trois mois en France.
Plus la commune est grande et plus le nombre de visites s'allonge. Ainsi, les ménages réalisent 6,5 visites avant d'acheter dans les communes de plus de 50 000 habitants, contre 5,3 visites pour les villes de moins de 5 000 habitants. Le nombre de visites dépend également de votre région. Sept visites sont nécessaires en moyenne à Paris et en petite couronne, contre 6 visites dans le Nord-Est et le Sud-Est, et seulement 5 visites dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Au bout d'un an de recherches, à peine deux tiers des Français intérrogés indiquent avoir acheté un logement et plus d'un quart (27%) poursuit leurs quêtes de maisons ou d'appartements. Les autres (8%) ont abandonné. Mais parmi ceux qui ont trouvé leur bien, près d'un acquéreur sur cinq (18%) a dû dépasser le budget qu'il s'était fixé. En moyenne, la somme qu'ils ont déboursée est supérieure de 13% au moment prévu à l'origine. Cet état atteint 22% en Ile-deFrance.
Et ce n'est pas fini: outre le budget, les heureux propriétaires qui, pour la plupart avaient sans doute un budget serré, ont dû faire d'autres concessions. Les Français intérrogés disent avoir acheté un logement plus petit qu'espéré (28%), s'être éloignés du lieu où ils souhaitaient acheter (22%) ou encore acquis un bien avec un terrain ou un jardin plus petit qu'attendu. Malgré cela, près d'un acheteur sur deux (49%) a quand même réussi à négocier une baisse de prix avec le vendeur, en moyenne de 6% du prix de vente affiché. A noter que les Franciliens sont moins exigeants que les provinciaux car ils sont 52% à se dire prêts à faire des sacrificess contre 40% pour les provinciaux.