Jamais les professionnels de l'immobilier n'avaient autant vu l'avenir en rose. Selon un baromètre Crédit Foncier/CSA, 74% d'entre eux sont optimistes pour l'année à venir et entrevoient (à 70%) une stabilisation des prix.
Si le moral des ménages stagne dans la grisaille (en avril dernier il était toujours à 6 points en dessous de sa moyenne de 1987 à 2015), les professionnels de l'immobilier, eux, semblent en pleine forme; Selon la dernière livraison du baromètre Crédit Foncier/CSA, les trois quarts des membres de la profession sont confiants dans l'avenir. Ils n'étaient pourtant que 35% à être dans ce cas en janvier 2015.
Depuis cette périçode, l'optimisme des professionnels n'a cessé de gagner du terrain. Il se nourrit principalement des niveaux de taux d'intérêt de crédit qui ne cessent d'atteindre de nouveaux planchers (pour 88% des professionnels), mais aussi des dispositifs de soutien à l'achat immobilier (69ù) ainsi que des mesures liées au PTZ (67%). Le pessimisme n'a évidemment pas disparu pour autant, les plus inquiets justifiant leurs sombres propnostics par le contexte économique (92%) et le niveau du pouvoir d'achat des ménages (77%).
STABILISATION DES PRIX ET DES VOLUMES
Sur les premiers mois de l'année, les agents immobiliers, promoteurs, cosntructeurs et commercialisateurs intérrogés ont été 81% à estimer que le marché du logement prenait la bonne direction, soit en considérant qu'il s'est amélioré (44%) ou stabilisé (37%) début 2016. Une perception là encore en rupture par rapport à 2014 où 61% des professionnels estimaient alors que le marché s'était détérioré.
Et l'avenir? Là encore, plutôt favorable. Dans le neuf, 69% des répondants anticipent une stabilisation des prix (contre 61% précédemment) contre 15% voyant une hausse (et 9% une baisse). Côté volume, 44% pensent que le nombre de transactions va se stabiliser, 39% anticipant encore une hausse.
Quant à l'ancien, les professionnels tablent majoritairement sur une stabilisation des prix (pour 57% d'entre eux), 25% entrevoyant une hausse (et 10% une hausse). Une majorité d'entre eux (50%) estime aussi que le volume de transactions va se stabiliser, contre 31% prédisant une hausse (et 10% une baisse).